De Lima à Pucallpa, trois semaines en trio

Des nouvelles, des fraîches, depuis le temps ! La dernière fois nous étions sur la côte, tout au sud. Nous avons continué à remonter en stop le long du littoral péruvien. Nous avons fait une petite étape à Nasca, ville mondialement connu pour ses lignes tracées dans le sable du désert. Nous irons voir ça d’un mirador, le tour en avion ne proposant pas vraiment de prix attractifs !

En stopLigne de Nasca

Puis nous passons faire un petit tour à vélo dans le désert côtier de Paracas, où nous avons eu la chance d’apercevoir des dauphins. Dans la mer, pas dans le sable! Des paysages sublimes, des contrastes magnifiques et un musée très instructif. A Paracas, nous terminons une boucle de neuf mois de voyage.
Il est temps de remonter à Lima pour y retrouver Chloé, une copine de BTS qui nous rejoint pour faire un petit tour au Pérou.

La côte de Paracas

On retrouve donc la ville aux dix millions d’habitants, aux milliers de klaxons et aux centaines de soi-disant dangers. Après avoir récupéré Chloé à l’aéroport, nous allons « squatté » chez Daniel et son père, Daniel également. Daniel, le fils, parle français, travail au ministère de l’économie et vie à la Punta, un quartier très, très, très, tranquille de Lima, au bord de la mer. On le taquine un peu avec nos questions économico-environnemental.

 

Plus ou moins rapidement nous quittons Lima pour Huaraz, dans la sierra (les montagnes). Dans ce petit morceau des Andes on trouve quelques sommets à plus de 6 000 m, ainsi que le plus haut du Pérou, le Huascaràn et ses 6 768 m. Nous décidons de nous rendre à la laguna 69, très réputé pour ses eaux turquoise. Nous y grimpons donc de bon matin, Chloé trottant de bonne allure et Luc légèrement essoufflé. Plus nous montons, plus il fait froid, et arrivé à la lagune c’est la neige qui nous accueille. Un peu frustrant, la vue est bouchée mais la lagune se laisse admirer. Le temps de faire quelques photos et nous redescendons rapidement.

La laguna 69

Nous visitons également non loin de là, le centre cérémoniel de Chavin de Huantar. Des terrasses, des galeries souterraines labyrinthiques et de nombreuses sculptures anthropomorphes qui ont sans doute servi aux prêtres de l’époque à conforter leur pouvoir en effrayant les incroyants. On pense que ses derniers ingéreraient une substance hallucinogène tiré du cactus San Pedro auxquels les prêtres rajoutaient des effets visuels et auditifs afin de leur donner le sentiment d’un pouvoir supérieur. Pas très éthique, mais sans doute très efficace.

Chavin de Huantar

De Chavin, nous nous rendons à Tingo-Maria, que les Péruviens surnomme « le sourcil de la jungle ». Le froid des montagnes nous a poussé à descendre vers une ambiance plus tropicale. Si la ville n’a pas vraiment de charme, les alentours sont bien plus intéressants. Nous visitons une grotte connue pour abriter des Guacharos des cavernes, un oiseau nocturne assez étrange. Mais dans le noir nous n’avons pas vu grand-chose, seulement entendu l’étrange son produit par ses drôles d’oiseaux.

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Nous profitons également des cascades pour se baigner, allons faire un tour à la lagune de los miraglos et visitons également le jardin botanique de la ville.

 

On décide alors de s’enfoncer un peu plus profondément dans la « selva« . Direction Pucallapa, au cœur de l’Amazonie. Encore une fois la ville n’a pas de charme. Les motos-taxis par milliers sillonnent les grandes avenues chaudes et humides. Nous ne traînons pas et allons à Yarinacocha, une lagune un peu à l’écart de la ville. Après quelques recherches, le rendez-vous est pris avec José qui doit nous amener le lendemain à 5h faire un tour en bateau pour une demie journée. Mémorable! Entre lever de soleil sur la lagune, observation de dizaines d’espèces d’oiseaux, bain dans les eaux tièdes de la lagune, discussion avec José sur le problème de la corruption et sur les cérémonies à l’Ayahuasca (on y reviendra plus tard !), nous n’avons pas été déçus. Nous avons même la chance d’apercevoir des dauphins, des paresseux et un iguane. On repart de là très satisfait.

IMG_6999Bras mort
Paresseux

Nous rendons également visite à une communauté Shipibo (une des nombreuses ethnies de l’Amazonie) réputé pour ses poteries et ses tissages aux motifs très particulier. De là nous partons explorer la forêt en compagnie de Raoul. Nous allons également pécher le piranha, où Alexia se révèle la plus forte. C’est d’ailleurs délicieux.

Isaac levy

Mais il est temps pour nous de partir. Direction le Cerro de Pasco, la ville la plus haute du monde avec ses 4 333 m. Le trajet est long et l’arrivée au Cerro est fraîche, très fraiche. Si la ville n’est pas vraiment incontournable, c’est plus le sanctuaire de Huayllay qui nous attire. La plus vaste forêt de pierre du monde. Une sorte d’immense amas rocheux dans lequel nous cherchons toutes sortes de formes. Nous finissons la journée aux bains thermaux, bouillant.

Sancutaire de Hayllay

Puis c’est le retour à Lima. Nous accompagnons Chloé à l’aéroport après ses derniers achats et avant que le vieux contient ne l’a rappel pour le travail.

 

En tout cas nous avons été très content de ses trois semaines. Et surtout nous avons réellement pris conscience de la diversité unique des paysages que l’on trouve au Pérou. Passé des hautes montagnes enneigées à la touffeur de la forêt amazonienne, c’est unique.

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